Jeudi 9 mars, une intervenante japonaise : Tomoko UEMURA est venue présenter aux classes de seconde 1 et 7, la culture japonaise.
Nous avions déjà étudié à travers la poésie : le haiku et les estampes japonaises. Grâce à elle ainsi qu’à nos professeurs de lettres : Mmes LE GOFF RAVILY et STEFO, nous avons fabriqué des origamis et créé les plus petits poèmes au monde tout cela sur une musique improvisée. Mme UEMURA, il faut le savoir, est professeur de flûte traversière et de traverse au Conservatoire à Rayonnement Régional de Brest.
Pour nous mettre au travail, Mme UEMURA a commencé par jouer des compositions personnelles. Cela a permis de s’écouter et de comprendre que nous étions embarqué vers de nouveaux horizons. C’est notre projet d’année.
Dans un premier temps nous avons appris à concevoir le haiku. Ce poème se compose de 3 vers : le premier et le dernier ont seulement 5 syllabes et celui du milieu 7 syllabes. Au dernier vers, un effet de surprise doit être produit. Nous devions aussi évoquer le thème de la nature ainsi que les sensations qui l’accompagnent. Ces créations nous ont permis de développer notre inspiration et notre imagination. Nous avons dû également exprimer nos sentiments à travers ces écrits.
Quelques exemples de haiku
L’arbre grince doucement L’écorce rugueuse sous ma peau Les épines du pin |
La mer agitée A bâbord ou à tribord Direction Londres |
Les nuages en coton Masquent le soleil rayonnant Ma peau porcelaine |
Renard à l’abri Le dur travail m’envahit La noirceur me prend |
Sable, fouette les chevilles Libre et très légère Tsunami de bonheur |
Candice PRONOST | Charlotte PATTYN | Manon RICHARD | Lou-Jeanne PETTON | Emilie PERFEZOU |
Le monde vaste de blanc Un navire tel dans l’espace Sombre dans l’’infinie |
Le vent se lève Sur les feuilles de cet arbre Maître de forêt |
La fraicheur se meurt Enfin, le foret s’éveille Et avec elle : joie ! |
Sur la mer paisible D’un coup une goutte surgit Parsemée d’étoiles |
Au fin fond de moi Un cœur noir se laisse voir La douleur me noie |
Ethan HERRY | Pierre MAUHOURAT | Alexis ROUXEL | Maëlys LE BEC | Eva CHENET |
Ensuite, Tomoko Uemura a proposé de terminer l’activité d’écriture en lisant les poèmes japonais accompagnés d’un morceau de flûte. Certains d’entre nous se sont levés spontanément pour lire leur haiku.
Pour terminer l’intervention, les élèves ont participé à la fabrication d’origamis. L’origami serait apparu en Chine à l’époque de la dynastie des Han de l’Ouest (- 202 /- 9 av JC), sous la dénomination de zhézhǐ (折紙/折纸). Plusieurs siècles plus tard, des moines bouddhistes l’auraient introduit au Japon.
Nous avons formé des petits triangles pour les assembler en une boule. Les papiers origamis ne doivent pas non plus être ni trop mous ni trop souples.
Un bon papier origami doit posséder le bon grammage, à savoir entre 60 et 80 g.
S’il est trop fin, le papier risque de facilement se déchirer et les plis ne tiendront pas. Cela demandait donc de l’attention.
Nous avons dû être précis, nous écouter et coopérer.
Ce fut un bel échange et une belle découverte.
Imane BOUFAKRANE et Julie MAUGET 2(7)
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